Le désastre le plus beau que tu aies jamais vu
Pré-production
La jeune fille de la baignoire plonge la tête sous l’eau et ses monstres emplissent l’espace : les corps se font manger, les habitats ne tiennent pas, ça déménage. L’intime se déverse sur scène – déjanté et sensuel.
Imprégnée de la poétique du rêve, « Le désastre le plus beau que tu n’aies jamais vu » nous fait déambuler dans un labyrinthe d’images et de sensations dans lequel apparaissent des symboles de l’inconscient collectif, des bribes de souvenirs, des moments d’intimité. Les images se font et se défont instantanément ce qui engendre un état de réception active où tout est signe, indice.
Cette pièce aborde la thématique du déni, à titre individuel mais aussi familial et social.
L’objectification de son corps violente la jeune femme : son corps enfantin abusé par “l’ombre”, son image attaquée à l’adolescence. Et l’enfant se terre dans le mutisme, l’adolescente se mortifie pour satisfaire l’autre, la jeune femme côtoie la mélancolie.
Le déni est parfois le socle de l’institution et donc de l’identité. Mais dans l’inconscient de la jeune fille, une force vitale gronde, défend son intégrité, enquête, accuse.
Equipe
Texte et mise en scène
Camille Rasera
Interprétation
Célia Rorive, Charlie Simon, Quentin Chaveriat, Solene Morin, François Badoud, Nicolas Poels et Nathalie De Muijlder.
Costumes
Zaëll De Coster
Scénographie
Alicia Jeannin